Bonjour à tous, chers bazzariens, bazzariennes. Parfois, des idées saugrenues nous vient à l'esprit et on a beau essayer de les chassées de nos têtes, elles restent là, attendant patiemment qu'on les utilise. Une de ces idées-là a réussi à s'échapper du grand dépotoir qu'est mon cerveau et je suis donc ici, à vous en parler. C'est après avoir lu le livre de Maggie Stiefvater qu'elle est apparue et en grande fanatique des chevaux, je n'ai pu qu'exploiter son bouquin pour voir si je pouvais le remanier en contexte rpg. Bon, au lieu de faire attendre, je vous expose ce contexte. Bien entendu, ce n'est qu'une ébauche, un début d'idée, il sera sûrement remanié. Puis rendez-vous un peu plus bas pour vous expliquer un peu plus la chose.

Citation :

Le premier novembre a toujours connu une place importante sur cette île, dans nos mémoires, partout où nos yeux peuvent se poser. Depuis des décennies, elle hante nos esprits, mêlant charme et macabre. La promesse d'une grande course, défiant les chevaux de mer cannibales les plus aptes à supporter quelqu'un sur leur dos. Un de ces chevaux se trouve sous moi, je le sens trépigner d'impatience, se crisper en sentant le vent tourné et lui faire parvenir à ses narines frémissantes, cette douce odeur qu'on ne peut humer que sur la plage. J'ai peur, je ne lui fais pas confiance, pas plus qu'aux autres capaill uisce, leur vrai nom. Mais je dois y aller quand même, je ne peux plus reculer. Pas maintenant, alors que le départ s'annonce proche. Je respire lentement, je vide ma tête, je me concentre, comme le ferait un jockey à n'importe quel départ de course. Mais ce n'est pas une course ordinaire, c'est la course du scorpion, où le cavalier essaye tant bien que mal de rester sur le dos d'un monstre, qui pourrait lui arracher le bras, le piétiner avant de regagner la mer et de s'y enfoncer à une vitesse effrayante, comme on les voit tous sortir, quelques semaines avant le début des jeux. Je sais très bien à quoi m'attendre, je les ai déjà vus faire, je sais de quoi ils sont capables. Ils peuvent tuer un humain, aussi bien qu'ils peuvent anéantir un compatriote. La course du scorpion n'est pas une véritable course, c'est un combat, une mêlée d'hommes, de sang et de chevaux, les plus rapides et les plus forts, qui ont déjà survécu à deux semaines sur la grève, c'est la vitesse, les embruns qui vous volent à la figure, la magie mortelle de novembre sur la peau et les Tambours du scorpion qui prennent le pas sur les battements du coeur. C'est la vie et la mort, ou bien les deux. C'est unique.

Je regarde mes concurrents, épaules contre épaules, attendant le signal du départ. Le sang me bat aux tempes, mais j'essaye de garder le contrôle. Encore un peu. Hawk, l'étalon couleur feu que je monte redresse la tête pour admirer la mer, à perte de vue. Celle qui l'a vu naître, qui me l'a emporté. Je peux apercevoir le désespoir dans ses yeux, cet étalon fougueux, libre, ne l'est plus, du moins pas vraiment. Il ne le sera que quand je l'aurais relâché, quand je l'aurais rendu à cette étendue mystique. Il le sait que je le ferai, après la course, parce que je lui ai dit. Je lui parle beaucoup, il en a besoin, pour être rassuré, comme tout cheval normal. Ce n'est pas qu'un monstre marin, croyez- moi. Ils ne le sont pas tous, heureusement. Les jockeys ne sont pas non plus toutes des personnes comme moi, qui concourent pour des raisons personnelles. Certains veulent gagner pour l'argent, d'autres pour la renommée. Nous avons tous nos propres buts, louables ou pas, mais qu'importe ? Nous risquons la même chose : Notre vie.
Mon cœur bat la chamade, je flatte l'encolure d'Hawk, en lui chuchotant les mots qu'il a besoin d'entendre. « Shhhhht, shhhht. » Le bruit des vagues, ça le calme, un peu. Je trace des ronds sur les parties de son corps à portée de main, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. L'île de Thisby se nourrit de notre sang et de notre magie depuis la nuit des temps et rien n'y changera jamais. Je remonte sur mes rênes, sur la falaise, la plage, j'entends les hurlements des spectateurs, qui attendent le début du massacre avec impatience. Le coup de feu retentit, la barre se lève et nous nous élançons tous, corps et âme. Le premier foulant la ligne d'arrivée gagne. Ce n'est qu'un jeu, après tout.

Voila donc le contexte, qui n’apporte pas toutes les informations nécessaires à la compréhension du projet, trop peu détaillé à mon goût, mais je vais le retoucher, pour sûr. Jusqu’ici, je ne pense que vous avez tout compris, alors je vais essayer d’éclairer un peu le sujet, si par la suite vous avez des questions, postez donc, j’y répondrais avec le plus de détails possible. (aa)

∞ Le lieu où se déroule le rpg se trouve être l’île de Thisby, un endroit inventé par l’auteur du livre. Je ne voyais pas l’intérêt d’inventer un autre lieu, vu que dans la logique, il n’y a qu’ici qu’on trouve les chevaux de mer. C’est une île bordée de falaises, dont le temps est comparé à l’écosse, la tempête peu remplacée le soleil à tout instant, les conditions métrologiques sont donc instables, la population de Thisby n’a pas recourt aux outils performant qu’on trouve sur le continent, pour prévoir la pluie et l’orage, ils vivent au jour le jour, simplement. D’ailleurs, la technologie est peu avancée, là-bas, même si l’époque pourrait faire croire le contraire. Bien entendu, la population aisée peut avoir des télévisions, des ordinateurs, mais cela coûte très cher, et ces derniers doivent être exportés directement du continent, qui se trouve à une bonne centaine de kilomètres.

∞ De quoi vivent les habitants ? De la pêche, principalement, de l’élevage de chevaux, aussi, car c’est ici que nous trouvons les plus beaux spécimens. En ville, il y a peu de boutiques. Une taverne, une épicerie, quelques boutiques de vêtements, une boucherie, une boulangerie, rien de plus. Mais aussi du tourisme, car des gens du monde entier viennent visiter cette île mythique, où les capaill uisce on élut domicile, où la magie est restée présente malgré l’époque, toujours enfouis en chacun des habitants. En novembre, les touristes sont encore plus présents, ne voulant en aucun cas raté la course de l’année, une aubaine pour les commerçants, qui leur vendent toutes sortes de choses, comme les grelots qu’ils ont l’habitude de mettre aux chevaux pour les parées.

∞ Parlons un peu des chevaux de mer. Ce sont des créatures sauvages, ressemblant étrangement à des équidés, mais seulement sur la terre ferme. Quand ils entrent en contact avec l’eau, ils se retransforment en monstre de mer, leurs oreilles s’allongent, leurs yeux deviennent carrés, comme ceux des poissons. Bien entendu, sur terre, on peut remarquer que ce ne sont pas de vrais chevaux. Ils sont bien plus grands qu’eux, plus forts, ils gardent aussi les caractéristiques qu’on peut leur reconnaitre dans l’eau. Leurs robes à la couleur d’un des galets se trouvant sur la plage de Thisby. Rouge comme un couché de soleil, noir, blanc, gris. Ils peuvent être pies – de deux couleurs, blanc et noir, par exemple – mais c’est assez rare. Ils sont cannibales, se nourrissent de viande crue, et si vous ne possédez un morceau de bœuf avec vous les approcher, ils peuvent facilement vous arracher un bras. Comment les capturés ? Ce sont des chevaux sauvages, qu’on trouve dans l’eau, ils chassent, tel des requins, et parfois ils remontent à la surface, et ils se retrouvent émergés. Là, les plus courageux peuvent essayer d’en capturer un, et de le ramener chez lui. Il peut donc le dresser, pour qu’il accepte quelqu’un sur son dos, mais jamais – ou dans des cas très rares – il appartient à la personne. Il aura toujours son instinct sauvage, qui le pousse à revenir vers la mer.

∞ Au niveau des courses. La grande course des capaill uisce, celle qui se déroule le premier novembre de chaque année, après de longues festivités, est la plus populaire de toutes. Sur le forum, je pense la faire jouer en grand événement. Mais, après avoir réfléchis, je pense crée d’autres courses, pendant tout le jeu. Des plus petites, mais qui pourront faire parti d’événement, ce qui rajouterait du piment au jeu. Bien entendu, le rpg ne sera pas centré sur la course du scorpion elle-même, ni même sur les chevaux de mer, c’est avant tout un forum city qui change de l’ordinaire, mais il ne sera pas rare pour les joueurs de rencontrés ces créatures mystiques, qui en feront frémir plus d'un.

∞ Pour les groupes, je réfléchis encore à grand bouillon, si vous avez des idées, je suis tout ouïe.

Voila, tout ce qui m’est venu à l’esprit est à présent couché sur le papier, ce n’est pas terminé, c’est pourquoi je rajouterais de nombreux points, tout au long du parcours. Pour le moment, il me faut vos avis, avant de pensé à me lancer vraiment dans le projet, et de rechercher du staff. Des avis aussi bien négatifs que positifs, construits, ponctués de questions, si vous en avez, car c’est comme cela qu’un projet peut avancer. Merci d’avance, et au plaisir.
Je tiens aussi à remercier le membre Belzébuth pour le code qu’il a mit en libre service, et qui m’a, pour tout dire, bien servit. Je n’ai pas demandé la permission pour l’emprunter pour en faire un code de présentation de projet, et j’espère que cela ne dérangera pas. Si toutefois, il me faut le retirer, je le ferais.